Notre histoire

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information est l’héritière d’une longue série d’organismes chargés d’assurer la sécurité des informations sensibles notamment de l’État.

Publié le 04 Octobre 2023 Mis à jour le 21 Novembre 2023
  • la Direction technique des chiffres (DTC), créée en 1943 à Alger ;
  • le Service central technique des chiffres (STC-CH), qui lui a succédé à Paris en 1951 ;
  • le Service central du chiffre et de la sécurité des télécommunications (SCCST), créé en 1977 ;
  • le Service central de la sécurité des systèmes d’information (SCSSI) en 1986 ;
  • la Direction centrale de la sécurité des systèmes d’information (DCSSI) créée par le décret n° 2001-693 du 31 juillet 2001 au sein du Secrétariat général de la défense nationale.

Le décret n° 2009-834 du 7 juillet 2009 créant l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information donne à cette agence, en plus de la sécurité des systèmes d’informations de l’État, une mission de conseil et de soutien aux administrations et aux opérateurs d’importance vitale, ainsi que celle de contribuer à la sécurité de la société de l’information, notamment en participant à la recherche et au développement des technologies de sécurité et à leur promotion.

Filiation et gouvernance

L’ANSSI s’est substituée à la direction centrale de la sécurité des systèmes d’information (DCSSI) du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) tout en en renforçant les compétences, les effectifs et les moyens.

Autorité nationale en matière de sécurité et de défense des systèmes d’information, l’ANSSI constitue un réservoir de compétences qui assiste les administrations et les opérateurs d’importance vitale.
Elle est chargée de la promotion des technologies, des systèmes et des savoir-faire nationaux. Elle contribue au développement de la confiance dans le numérique.
Le centre de transmission gouvernemental, placé sous l’autorité du SGDSN, assiste l’ANSSI à travers la mise en œuvre les moyens sécurisés de commandement et de liaison nécessaires au président de la République et au Gouvernement.

Conformément aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale 2013, l’ANSSI contribue à l’orientation de la recherche nationale et européenne en matière de sécurité des systèmes d’information.

En tant que de besoin, l’ANSSI bénéficie de l’expertise d’un comité stratégique constitué de responsables de haut niveau de l’administration. La mission de ce comité est de proposer la stratégie de l’État en la matière.

Son directeur général, Vincent Strubel, a été nommé par décret en date du 4 janvier 2023.

Évolutions

La Loi de programmation militaire promulguée le 19 décembre 2013 a renforcé les missions de l’ANSSI. Son article 22 prévoit l’adoption de mesures de renforcement de la sécurité des opérateurs d’importance vitale et confère à l’ANSSI de nouvelles prérogatives : au nom du Premier ministre elle pourra imposer aux OIV des mesures de sécurité et des contrôles de leurs systèmes d’information les plus critiques. De plus, l’article 22 rend obligatoire la déclaration des incidents constatés par les OIV sur ces systèmes.

L’article 34 de la loi n°2018-607, relative à la programmation militaire pour les années 2019 à 2025, vient à son tour compléter les missions de l’agence. Il précise la mise en œuvre de dispositifs de détection, lors d’événements susceptibles d’affecter la sécurité des systèmes d’information de l’Etat, des autorités publiques et d’opérateurs publics et privés, ainsi que le recueil d’informations techniques relatives à ces incidents, et l’accompagnement pour y répondre.

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